Chaque création est une pièce unique, entièrement pensée, réalisée et montée à la main, sur un sergé de coton doux ou un lin naturel à trame fine. Les abat-jours reposent sur des pieds aux courbes voluptueuses, dessinés dans mon atelier bordelais, puis tournés par un talentueux ébéniste basé en Ardèche. Chaque pied, qu’il soit en frêne ou en noyer, dévoile son propre veinage.
De la composition d’une scène sur un format circulaire ou ovale au double-abat-jour, plus fin, qui vient souligner l’ensemble, chaque détail compte. L’armature de l’abat-jour est pensée pour créer une belle homogénéité avec le pied de la lampe, puis fabriquée sur-mesure par un artisan français, classé “Entreprise du Patrimoine Vivant”. L’abat-jour, lui, est soigneusement contrecollé, et ses finitions intérieures sont habillées d’une soutache en coton ou en lin, le tout, à la main.
Les broderies Lou de Pray
Contrairement aux procédés d’impression conventionnels sur tissu, Lou de Pray a choisi une méthode plus audacieuse, la broderie sur abat-jour, qui apporte du volume et de la profondeur. Les illustrations brodées aux textures veloutées, douces, ou brillantes offrent à l’abat-jour de nouvelles perspectives. La broderie permet, grâce à son fil soyeux, de jouer avec la lumière et avec vos yeux le soir venu, en dévoilant certaines parties de l’illustration lorsque la lampe est éclairée, un style propre à Lou de Pray.
Pour cette première collection, j’ai choisi d’explorer la broderie sous un angle contemporain en sélectionnant la broderie digitale, un procédé complexe qui vient enrichir la broderie traditionnelle de nouvelles technologies et de nombreuses possibilités créatives. Mes illustrations sont réalisées à la main, je les transforme ensuite en points de broderie, étape minutieuse et indispensable, qui permet de calibrer la machine pour le piquage du tissu. Un choix audacieux, risqué, loin des errances heureuses et de l’insouciante fluidité du crayon à papier, nécessitant une connaissance approfondie de la broderie et de la machine à broder.
Les pieds en bois français
La majorité du bois utilisé fait l’objet d’un upcycling : meubles tombés en désuétude, stocks oubliés et autres chutes me permettent ainsi de l’inclure en petite quantité dans cette première collection. Ce bois est soigneusement sélectionné par un menuisier puis mis à dimension, débité, et corroyé, afin de retrouver son aspect et sa teinte d’origine. Révélant sa vraie nature, il sera ensuite calepiné, collé et dégrossi à la gouge, avant de passer entre les mains du tourneur sur bois.
C’est des terres capricieuses d’Ardèche que ce noyer sauvage tire ses veinures si caractéristiques. Sa beauté en fait aussi un bois rare.
En raison de sa souplesse et de sa résistance à la flexion, le frêne, «Fraxinus excelsior», est très souvent recherché pour la confection des manches d’outils. Blanc, légèrement rosé et nacré à l’origine, il est ici teinté de pigment noir à l’alcool, ce qui permet de sublimer son veinage.
La majorité du bois utilisé fait l’objet d’un upcycling : meubles tombés en désuétude, stocks oubliés et autres chutes me permettent ainsi de l’inclure en petite quantité dans cette première collection. Ce bois est soigneusement sélectionné par un menuisier puis mis à dimension, débité, et corroyé, afin de retrouver son aspect et sa teinte d’origine. Révélant sa vraie nature, il sera ensuite calepiné, collé et dégrossi à la gouge, avant de passer entre les mains du tourneur sur bois.
C’est des terres capricieuses d’Ardèche que ce noyer sauvage tire ses veinures si caractéristiques. Sa beauté en fait aussi un bois rare.
En raison de sa souplesse et de sa résistance à la flexion, le frêne, «Fraxinus excelsior», est très souvent recherché pour la confection des manches d’outils. Blanc, légèrement rosé et nacré à l’origine, il est ici teinté de pigment noir à l’alcool, ce qui permet de sublimer son veinage.
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